Élisabeth Bruyère commence à enseigner dès l'âge de seize ans dans une école de rang à Saint-Esprit, au Québec. Entrée en 1839 dans la communauté des Sœurs de la Charité, dites Sœurs Grises de Montréal, elle fait profession en 1841, puis enseigne aux orphelines qui lui sont confiées. En 1845, à l’âge de 26 ans, elle reçoit le mandat de fonder une nouvelle maison à Bytown et est choisie comme supérieure fondatrice de l’hôpital général de Bytown. Onze jours après son arrivée à Ottawa, elle ouvre une école bilingue dans un humble hangar de la rue Saint-Patrice. Deux mois plus tard, grâce à elle, le premier hôpital voit le jour, suivi de l'aménagement d'un orphelinat temporaire.
La congrégation des Sœurs Grises de la Croix de Bytown (aujourd'hui connue sous le nom des Sœurs de la Charité d'Ottawa) a une triple mission : l'éducation de la jeunesse, le service aux pauvres et le soin des malades. Elle connaît une expansion rapide puisqu'en 1848, c'est l'ouverture d'une école-pensionnat à Cornwall. L'année suivante, les Sœurs Grises ouvrent à Bytown leur premier pensionnat qui fut à l'origine du pensionnat de la rue Rideau (Pensionnat Notre-Dame-du-Sacré-Cœur), dans lequel des générations de jeunes filles ont reçu une éducation solide. De plus, les religieuses enseignent à des centaines d'enfants dans les écoles paroissiales de langues française et anglaise. En 1857, elles vont aux États-Unis pour desservir, en cinq écoles, la population franco-américaine, particulièrement dans l'État de New York. Des institutions de Sœurs Grises voient le jour dans seize autres collectivités au Québec et en Ontario.
À cette liste imposante de réalisations s'ajoutent des œuvres caritatives au bénéfice des orphelines, des orphelins et des personnes âgées de la capitale nationale : entre autres, l'Orphelinat Saint-Joseph, l'Asile Saint-Patrice et l'Hospice Saint-Charles.
La compassion de Mère Bruyère la fait se pencher sur tous les besoins de l'heure : avec ses compagnes, elle fonde une école du soir pour les mères de famille, organise des visites à domicile pour les personnes infirmes, malades et âgées, ainsi que des visites aux prisonnières et aux prisonniers. En plus d'assister les agonisants, elle porte secours et protection aux sans-abris, aux jeunes émigrés sans emploi et aux jeunes filles repenties. En 1847, selon des statistiques, les sœurs accueillent 619 victimes de l'épidémie de typhus dans des abris de fortune. Lorsqu'une épidémie de petites vérole fait rage en 1871, les religieuses font preuve d'un dévouement remarquable.
Pendant 31 ans, comme supérieure générale, Élisabeth Bruyère assume la responsabilité de sa congrégation en dépit d'une santé fragile et de mille tracas financiers. Des démarches pour obtenir la béatification de cette vaillante pionnière, entreprises en 1978, progressent constamment comme le démontre le procès diocésain de juin 1989.
Un centre de santé à Ottawa porte son nom, le Centre de santé Élisabeth-Bruyère, et une plaque historique, située devant la maison-mère des Sœurs de la Charité d'Ottawa honore sa mémoire depuis août 1995.
L'École élémentaire catholique Élisabeth-Bruyère a ouvert ses portes en septembre 1998. Elle a été construite afin de répondre aux besoins d'une communauté francophone de plus en plus nombreuse à Kanata et à Stittsville. Elle a été inaugurée en octobre 1998.
Source : Réseau du patrimoine franco-ontarien
Le logo de l'École élémentaire catholique Élisabeth-Bruyère regroupe trois éléments :
L'enfant, la personne la plus importante dans l'école
L'enfant arrive à l'École élémentaire catholique Élisabeth-Bruyère avec ses couleurs propres, c'est-à-dire qu'il a déjà un bagage de connaissances et une culture familiale qui le distinguent des autres. Avec le temps, son école ainsi que la communauté qui l'entoure apporteront à l'enfant de nouvelles connaissances tout en l'aidant à développer de nouvelles habiletés afin de l'aider à s'épanouir et à prendre sa place dans la société. L'enfant ajoutera donc de nouvelles couleurs à sa personnalité. L'élève tend ses bras vers le haut, vers le deuxième élément de notre logo : soit la double identité catholique et franco-ontarienne.
La double identité catholique et franco-ontarienne
Dans ce deuxième élément, nous retrouvons le jumelage de la colombe avec le lys et la trille. Dans la religion catholique, la colombe est symbole de paix et d'espérance, deux valeurs qui représentent également le travail d'Élisabeth Bruyère. Ici à l'École élémentaire catholique Élisabeth-Bruyère, nous travaillons fort pour transmettre ces deux valeurs à nos élèves.
En parallèle, tout au long de l'année scolaire, les membres de la communauté de l'École élémentaire catholique Élisabeth-Bruyère collaborent dans la mise en oeuvre d'activités riches et motivantes pour aider l'enfant à développer sa culture franco-ontarienne.
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